Petit week-end d’un coach perche.

Tout commence un vendredi soir.  Oui, le week-end commence souvent…un vendredi soir.

Mais, il n’y a pas grand-chose à dire sur cette soirée sinon que ça ne vous regarde pas.

Après un repos bien mérité, le coach se lève tranquillement. Il n’y a pas le feu, c’est le week-end.

Une question vient subitement lui retourner le cerveau : « que vais-je bien pouvoir faire de mon temps libre ? »

La réponse ne se fait pas attendre. Elle prend même la forme d’une question : « ben…quel temps libre ? ».

Vous avez compris, pas de repos pour le coach.

Il prend quand même le temps d’une petite communication internet, une communication « facebookienne ».

C’était cool mais il est l’heure d’aller faire le footing du samedi.

Bon, je vous résume le footing pour gagner du temps.

Il court, il court, il court, puis il s’arrête.

Après deux ou trois mouvements d’étirement et quelques abdominaux, il rentre chez lui pour prendre une bonne douche.

L’heure d’aller au stade arrive déjà.

Il monte dans sa voiture et roule, roule, roule. Une quarantaine de kilomètres après, il arrive enfin au stade.

Il fait beau, c’est cool.

Antoine passe pour prendre des perches afin de pouvoir s’entrainer sur Tours. Il discute avec le coach en attendant  l’arrivée des petites perchistes.

La séance se passe dans une super ambiance mais les filles semblent avoir quelques difficultés en course. Lavinia dit qu’elle ne sent pas ses jambes. Elle les trouve lourdes.

Le coach réagit en un éclair et propose à ses deux anciennes gymnastes deux ateliers fantastiques, deux ateliers de « perche gymnique ».

Le premier utilise un tremplin pourrit comme dit si bien Lavinia et le second une barrière de steeple qui rappel étrangement la poutre sur laquelle elles évoluaient jadis  .

L’entraineur marque des points avec ses deux exercices qui plaisent et permettent un travail efficace.

Il est fort ce coach.

Les filles ont fait une belle séance, le soleil était au rendez-vous.

Notre coach a même vu deux « poufs ».

Ne riez pas.

Un « pouf » est le nom que les filles donnent  à une figure acrobatique réalisée sur un tapis.

Le tapis de perche permet cette fantaisie. Si vous voulez savoir de quoi il s’agit, venez au sautoir.

Le coach est presque obliger de mettre lavinia à la porte du stade car elle ne voulait pas arrêter de sauter à la perche.

Il est 18h15 quand il reprend la route du retour.

La soirée s’annonce bien. Notre coach a aussi une vie sociale.

 Il a juste le temps de faire quelques courses  et le voilà chez un ami en compagnie de beaucoup d’autres.

Je vous résume.

Et puis non, cela ne va pas vous intéresser. Je dois quand même vous signaler qu’il a gagné aux fléchettes.

Il est fort ce coach.

Il écourte sa soirée car il doit se lever tôt le lendemain. Il a rendez-vous à 8h00 avec Julien au gymnase des droits de l’homme pour aller à Dreux.

Le radio réveil est en pleine forme. Il est 6h15.

Le coach est heureux d’avoir réussi à se lever. Il sera à l’heure au rendez-vous.

Une douche, un café, un petit caca pour la route et le voilà comme téléporté à Guyancourt.

Super, il est même en avance.

Il apprendra plus tard qu’il est très en avance. Le rendez-vous a été retardé mais Julien ne l’a pas prévenu.

Il aurait pu dormir encore car le départ était en fait à 12h00.

Il y aura des sanctions bien entendu.

Pour finir, j’ai passé une belle journée à Dreux. J’y ai croisé des anciens perchistes ou athlètes du Racing Club de France tels que Gilles Lebris, Hugues Longas, Fabrice Lemonnier et Wiliam Motti.

J’ai aussi et surtout vu les jeunes minimes et cadets du club se faire plaisir sur la piste. Un superbe spectacle mis en scène par de supers coachs.

Ils sont fort ces coachs.