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Ce dimanche se tenait la 45ème édition du marathon de Paris. Plusieurs athlètes du club y ont participé. Voici les ressentis d’après course de nos marathoniens, récoltés par Monique (coach Hors-stade) :
Laurent ZERAH :
Super aventure qui a commencé il y a 3 mois. J’ai beaucoup aimé l’esprit d’équipe pendant la préparation.
La journée d’hier : hyper sympa, tous ensemble. La course très bien jusqu’au 35, fin difficile mais beaucoup d’émotions en franchissant la ligne : aboutissement après des mois d’effort. Puis super soirée pour finir.
Que du positif et des beaux souvenirs (on n’oubliera pas les recherches de Jean-Etienne dans les toilettes). Seul point négatif : ne pas avoir trouvé Damien et Alain dans le sas. Malgré tout, je ne sais pas si je le referais…Merci encore à tous !
Damien DE FRANCE :
Le marathon c’est une bataille avec soi. Tu fais un premier semi, des ailes te poussent et tu te dis « super ! Je pars pour 4 heures », et là les petites douleurs perfides arrivent, ton cerveau déconnecte parfois et là tu manges une baisse d’allure et c’est le mental que te permets d’oublier la douleur et de repartir car tu te dis « je n’ai pas passé toutes ces semaines d’entraînement avec les copains pour flancher »
Prochain objectif : passer sous la barre des 4h
Daniele TECHER :
Après toutes ces semaines d’entraînement, le jour J… stress… doute mais on y est, on prend le départ avec les copains, on s’encourage, on se tape dans les mains…
Au départ, c’est l’euphorie, je suis bien…une envie de dérouler…l’œil sur la montre pour ne pas s’enflammer et surtout la voix de la coach en tête « respectez vos allures » qui passe en boucle…faut pas déconner y’a 42km de bitume à fouler.
Tout se passe bien, allure, hydrations et alimentation (bananes ) à chaque Ravito et en autonomie entre, avec compote et dosettes Mieltonia, j’alterne pour varier les plaisirs , une gorgée d’eau riche en minéraux.
Une douleur au talon droit apparaît…et je me dis « c’est quoi cette douleur, jamais eu de ma vie, et qui s’invite aujourd’hui », je gère en me concentrant sur la foulée…et disparition totale…non mais !
Après jusqu’au 30e.…Ras…à partir du 33e j’ai alterné marche et course, je me dis « Daniele, ton marathon commence maintenant ». La bataille a commencé entre le physique et le mental. J’ai des pensées pour mes enfants qui traversent une période compliquée surtout ma ptite Lina, sportive et blessée…La rage au ventre, au 38e, je reprends la course sans m’arrêter avec un regain d’énergie et surtout objectif -de 4h30.
Je regarde ma montre…ouiiii je peux le faire et c’est parti jusqu’au tapis vert, l’arche d’arrivée franchie une grosse émotion, les larmes se libèrent, la boule dans la gorge, et le sourire de la fierté…
Quelle aventure ! Je suis encore sur mon nuage.
Comme on dit jamais 2 sans 3….prochain (où, quand? )
Olivier MITHOUARD :
Allez à mon tour….
Plutôt des regrets de n’avoir pas participé à la préparation, j’etais du coup beaucoup moins dans l’ambiance. En revanche zéro stress, une bonne nuit la veille
Beaucoup de plaisir sur le premier semi avec Lolo, même si je savais que ça allait trop vite (autour de 1.55). Dans le dur à partir du 30 et l’enfer à partir du 34, alternance de course et de marche puis de plus en plus de marche.
C’est fou comme 5 ou 6 kms qui ne paraissent rien du tout à l’entraînement sont interminables après 3h30 de course surtout en solo, Lolo ayant disparu.
L’arrivée très sympa, content de retrouver les copains-copines mais frustré de n’avoir pas tout donné.
Au moins je connais maintenant et je sais comment mieux faire pour le prochain.
Jean-Etienne DERAET :
La préparation n’a pas été simple avec plusieurs interruptions dues à quelques bobos au pied puis une bonne crève à quelques jours du jour J et je n’y ai cru vraiment que quand j’ai récupéré mon dossard et encore …
On nous avait promis l’enfer, les défaillances, les ampoules, la foire, etc, en fait ça s’est plutôt bien passé. Bon j’ai failli faire 42 km en solo vu qu’on n’avait pas prévu une laisse pour pas me perdre avant le départ mais grâce au dévouement de l’équipe j’ai pu faire 16 km avec Mohammed et 28 avec Laurent. J’ai baissé le pied une fois que Laurent m’a perdu dans un ravitaillement (un aspect de la course qu’on ne travaille pas assez à l’entraînement, Coach, je suis trop nul sur ça) mais valait mieux comme ça car Laurent était vraiment trop fort et j’aurais explosé un peu plus tard.
Mais finalement, j’ai réussi à courir tout du long sans m’arrêter (sauf au dernier ravito où j’ai fait demi-tour, les bananes étaient vraiment trop bonnes) et c’est vrai j’ai eu un vrai + à la fin, Marie ayant couru avec moi le 41ème km (voir la photo, Moumoune j’te jure je n’ai pas couru comme ça tout le temps … quelqu’un m’a lancé au 35eme « les bras » mais je ne sais pas ce qu’il a voulu dire ).
J’ai eu à l’arrivée le petit regret de pas avoir réussi 3h59, mais quand même une grande satisfaction… de retrouver tout le monde sain et sauf. Merci à Sabine qui m’avait rassuré en disant que le mur ce n’est pas une fatalité.
Message de Monique :
J’ai pris beaucoup de plaisir à entraîner le groupe pour le marathon. Avec Francis, nous avons beaucoup échangé sur les plans d’entraînement nous n’avons eu aucun abandon et ça c’est déjà une première victoire !!!
Les résultats :
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30/10 | > | ||
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03/10 | > | ||
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27/09 | > | ||
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