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Autopsie d'un championnat de France
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23 Février 2010 - DHENAIN (JJ le perchiste)
Autopsie d'un championnat de France

Le championnat de France National était mort…mort avant même de commencer.

Le règlement de qualification au championnat de France Elite est l’assassin présumé.

Qualifier des athlètes n’ayant pas réalisé les minima sous prétexte d’avoir 60 % de qualifiés, c’est une drôle d’idée.

 

Nous avons donc assisté à l’autopsie du championnat de France.

 

Il a fallu deux jours, deux jours dans un lieu bien choisit : le « Frigodrome «  de Bordeaux-Lac.

 

Je ne voulais pas y aller.

Ce n’est pas la vue du sang qui m’effraye, mais la connerie.

Je trouve dommage de ne pas offrir un vrai championnat à ces athlètes qui viennent frapper aux portes de l’élite.

 

Ce règlement étrange que j’ai moi-même découvert tardivement, alors que tout était bien écrit, donne à la fédé le rôle de videur.

Oui, videur.

Ce grand type aux bras souvent croisés que nous trouvons sur notre chemin à l’entrée d’une boite de nuit.

« Tu rentres, tu rentres pas, tu rentres, tu rentres pas… »

« Ben pourquoi ? J’ai mes pointes, mon maillot de club, ma licence et j’ai fait des perfs. »

« J’fais rentrer que ceux que j’connais. »

 

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il faut 60 % de qualifiés 15 jours avant les Elites.

L’important n’est-il pas d’avoir 100% le jour J ?

Résultat, amputation du concours de longueur femme.

Des sauteuses en longueur vont se retrouver simples figurantes au championnat de France Elite alors qu’elles auraient pu passer par un podium au championnat de France National.

En voyant la liste des qualifiées, je remarque qu’aucune fille n’a réalisé les 6m20 demandés.

Alors là, trop fort. J’aurais bêtement fait un gros concours à Bordeaux pour qualifier les 12 premières. Autrement, pourquoi donner des minima ?

 

On a donc assisté à un championnat de France à peine digne d’un championnat départemental.

Tiens, ça me fait penser que je dois acheter de l’Emmental.

Il y avait presque plus de juges que d’athlètes dans certains concours.

La classe.

 

Bon, ben les performances n’ont pas été superbes pour les perchistes mais on a passé un bon week-end.

Nous avons fait bonne route Pierrick et moi vendredi soir.

Près de 560 km  en voiture et 100 m à pieds.

Et oui, ça arrive.

Tout rentre dans l’ordre le lendemain matin.

 

Pierrick saute à 16h00. Il est…bof, Pierrick quoi.

C’est un Pierrick à 10%. C’est marqué sur son dossard.

Le numéro 100.

Pierrick Mille, le numéro 100, vous suivez ?

Son concours se passe bien. Il termine 3ème avec un modeste 5m20.

 

A 18h30, nous prenons le chemin de la gare pour aller chercher Corine, Sophie et Solène.

Il est 19h15 quand nous retrouvons nos trois…héroïnes.

J’ai eu du mal à le sortir celui-là.

A peine le temps de dire bonjour et j’entends « on n’irait pas manger ? »

Comme je suis un gentleman, j’accepte de trouver refuge dans les environs.

La classe le coach.

 

« Dites moi pas que c’est pas vrai. »

Nous nous retrouvons dans le même restaurant que Georges Martin, Géralde Bodouin et Sébastien Homo.

Nous acceptons de partager leur table.

C’est un baptême pour Corine.

Elle va vivre une grande expérience. Elle va dîner avec des perchistes, avec 7 perchistes plus exactement.

Sept, le chiffre clé des contes de fées.

Elle ne pouvait pas rêver mieux.

C’est un exercice difficile car les perchistes débordent d’humour (et j’en suis la preuve, non ?)

Avez-vous déjà essayé de manger en riant sans arrêt ?

Corine réussit parfaitement cet exercice.

(Tu vois Corine, je suis sympa)

 

Nous rentrons très tôt à l’hôtel.

J’allume mon ordinateur, il rame, je m’endors.

 

Bon…donc…je dors, je dors, je dors…tiens, je rêve. Cool ce rêve. J’espère bien le garder en tête à mon réveil.

 

Nous partons au « frigodrome » vers 11h30.

Le concours de Sophie et Solène est à 13h30.

On a du temps. Je fais une petite visite guidée des installations pour Solène.

Le dossard, c’est fait. La chambre d’appel est tououououout là-bas.

 

L’échauffement est bof, Solène semble ailleurs.

J’ai compris.

Elle n’est pas dans la compétition.

Elle se demande ce qu’elle fait là.

Il n’y a pas de pire pensée pour un athlète : être parfaitement à sa place et ne pas le savoir.

La première barre est à 3m50. Cette nouvelle n‘arrange pas les affaires de Solène.

Elle met donc le frein à main, une erreur de jeunesse.

Elle sort un super 3ème essai, mais la barre tombe.

Zéro…tiens, je vais rater Zorro ce soir.

 

Ce n’est pas grave.

Solène reste sur la piste pour encourager les autres filles.

C’est bien, c’est fort.

Sophie se contente de 3m60.

Bon, ben voilà pour la perche.

 

Nous allons voir le concours de Corine.

 

Nous l’encourageons mais elle ne comprend pas toujours nos paroles. Surement à cause du monsieur qui parle très fort dans le micro.

Corine fait un beau concours avec 13m27.

Bravo Corine de m’avoir supporté une journée.

 

Voilà, nous pouvons rentrer chez nous.

J’espère que l’assassin présumé sera déclaré coupable ainsi que ses complices non encore identifiés.

J’espère que nous auront l’an prochain un vrai règlement, mais bon…

Je suis déçu car l’organisation était super, l’accueil a été parfait et les juges ont fait un super boulot.

 

Notre prochain rendez-vous est au « perche élite tour » de Limoges.

 

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