Samedi 25 avril. L’heure du départ a sonné.

Le réveil reste bon. Comme d’hab, y’a pas d’problème.

Tartuffe passe voir Fabrice au petit déjeuner. En fait, il vient lui apporter la facture.

Apporter une facture à un client au petit déjeuner, je trouve que c’est la grande classe.

Fabrice a à peine le temps de dire : « il faut qu’on en parle parce que… »

Mais Tartuffe part sans chercher à écouter.

Il est vraiment fait pour ce métier.

Il revient quand même sur ses pas pour nous cracher un « ça c’est pour la restauration et ça pour l’hébergement. Je vous ai fait un chalet gratuit. »

Et le voilà reparti très vite, laissant Fabrice sans voix.

Tiens, Bruno entre dans la salle. Il a deux bols à la main.

De retour au chalet, Fabrice regarde notre facture.

« Quoi !?  70 euros de vin ! ». Il y a de quoi être surpris quand on sait que nous avons bu de l’eau toute la semaine. Je parle uniquement des repas.

Il n’est pas question de payer cette somme.

Philippe va voir le restaurateur pour lui demander des explications. Il revient avec un sourire. Le restaurateur lui a répondu qu’il avait servi du vin mais sans savoir à quel groupe. Voilà comment on se retrouve avec 70 euros de vin à payer.

Tartuffe vient voir Philippe et Fabrice. Il sait qu’il y a litige.

Je préfère rester à l’écart de Tartuffe, je sais que je ne saurais pas me tenir. Toutes ses fourberies ont eu raison de ma patience.

Fabrice et Philippe sont mieux placés que moi pour régler le problème.

Après explications, il reconnait que la facture n’est pas bonne.

« Y’a pas de problème, je vais corriger. »

Fabrice lui a aussi parlé de la perceuse dès 8h00 du matin, dans le chalet voisin. Oui, le chalet voisin était en travaux. Christine, Philippe, Bruno et François, qui occupaient un chalet face au notre, avaient le même problème.

C’est super pour la récupération.

Philippe insiste, il va faire une séance avec ses athlètes.

Fabrice part faire un tour avec Sandrine qui laisse à Eric et moi un chalet plus propre qu’à notre arrivée.

Nous nous efforçons de ne rien déranger en préparant nos affaires.

Je téléphone à Fabrice afin de m’assurer que ce n’est pas lui qui aurait gardé la clé la veille.

Souvenez-vous, dans l’épisode d’hier, notre clé manquait à notre porte qui s’en trouvait inconsolable et surtout impossible à fermer (fermer à clé, puisqu’il n’y avait pas de clé).

Il dénonce alors Lucie comme étant celle qui nous a pris la clé.

Nos ravisseuses sont maintenant doublement démasquées.

Démasquées une première fois comme chaque matin quand elles retirent leur masque de nuit qui leur donne un si beau teint.

Puis démasquées une seconde fois parce qu’elles ont été démasquées.

Nous décidons de nous rendre sans arme ni gilet pare-balles au chalet des demoiselles.

La porte est ouverte comme si nous étions attendus.

J’entre courageusement le premier.

« Bonjour mesdames. N’auriez-vous pas, par mégarde, emporté notre clé cette nuit en prenant congé », dis-je d’un ton qui se voulait rassuré tout en analysant la pièce (je vous rappelle que je suis un expert).

Sans vraiment attendre la réponse je prends la clé posée sur la table. Je regarde le numéro gravé sur le porte-clés. Le 26 saute à mes yeux. C’est notre clé.

Je prends poliment congé et reparts sans me retourner.

Voilà, après un dernier repas, nous avons pris la route et nous savons déjà que le stage 2010 ne se fera pas à Agde.

Je ne sais même pas si Tartuffe nous a dit « au revoir ».

Vous qui n’étiez pas au stage, avez-vous aimé en vivre l’ambiance ?

J’espère que mes quelquesssssssss lignes vous ont fait voyager et donné le sentiment d’avoir vécu ses moments avec nous.

Oui.

Très bien, vous me devez alors 10 euros pour cette belle semaine.

Comment ça, ce n’était pas prévu ?

C’est normal, comme d’hab y’a pas d’problème, c’est une SURPRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISE.

Et maintenant place aux interclubs. Ca se passe près de chez vous.

Venez, nous avons besoin de vous.