Mercredi, quatrième jour. Et ça continu encore et encore…

Le réveil reste bon. Oui, je suis souvent bon au réveil.

Surtout qu’ici les nuits sont calmes.

Je ne vois pas Tartuffe, le responsable. C’est une belle journée qui s’annonce.

Il y a du vent aujourd’hui.

Philippe fait une séance au stade. Mais il y a encore du monde qui ne devait pas être là.

Ca commence à faire beaucoup de choses. Philippe est au bout du rouleau (c’est de la part d’Antoine)

Pour nous, la plage n’est pas très occupée. Enfin, quand je dis la plage, je devrais dire l’étendue de sable.

Ce n’est pas très beau.

Nous ne manquons pas de place.

La séance sous forme de jeux se passe très bien mais il y avait beaucoup de vent. Ca décoiffe.

Eric se baigne. Bravo.

Le repas se passe bien. Pas de surprise, il y a un yaourt au dessert…comme d’hab.

L’après-midi est consacré au repos. Nous sommes plusieurs (39) à choisir d’aller au port du Cap d’Agde.

En attendant le départ, Philippe lance un défit pétanque.

Il propose de rencontrer des équipes mixtes, c’est pourquoi il choisit Antoine pour coéquipier.

Une surprise de plus ou une de moins…

Philippe et Antoine(tte ?) ont gagné leurs deux premiers défis.

La deuxième partie était d’une telle violence qu’un des adversaires s’est claqué (ce n’est pas un mensonge).

La troisième rencontre est entamée de peu quand arrive l’heure de partir pour le port.

Il y a alors 4 à 2. Comment ? Non, pas pour Philippe, pour Benoit et Vincent.

Nous partîmes 39 et sans renfort, nous nous vîmes 39 en arrivant au port.

L’objectif de l’après-midi est simple. Il faut trouver un bon marchand de glaces.

Pour cela il n’y a qu’une seule chose à faire, suivre Philippe.

Objectif atteint (parce que je le vaux bien).

Philippe reste sérieux plus que raisonnable. Il nous avait annoncé en pleine réunion technique, avant le repas

12h4O Sandrine dit « tu veux un peu de saucisson Philippe ? »

12h40 et 3 secondes Philippe répond naturellement : «  non merci, je cherche à perdre un peu de ventre ».

16h07 Philippe dit : « Bonjour madame, je voudrais une glace à 5 boules  s’il vous plait ».

Philippe vient d’oublier qu’une glace fond dans la bouche, pas dans les bourrelets.

Par solidarité et pour détourner l’attention, je commende la même.

Merci qui ? Merci J-J.

La promenade se termine bien.

De retour au camping, Philippe ne retrouve plus ses boules. Si vous avez une information, passez un coup de téléphone.

L’après-midi a été très agréable, pas le repas.

Notre Tartuffe entre dans la salle où nous mangeons. Non, pas la salle à manger, ni le restaurant, mais seulement la salle où nous mangeons. Il entre donc dans cette salle avec son sourire de la première fois et annonce à Philippe qu’il y aura entraînement du Football demain sur la pelouse dès 17h45.

Je pense qu’il est inutile de vous signaler que s’est une SURPRIIIIISE.

Heureusement, il y a Bruno qui ne manque jamais un occasion pour nous faire rire. Ce soir, il a décidé de mettre son sweat à l’envers pour protester contre …contre quoi au fait.

A non, il y a erreur. Il s’est seulement trompé en s’habillant.

Même pas drôle.

Le repas se termine. J’ai pris un violent coup au moral.

C’est un J-J vacillant qui quitte la salle.

Je reprends vite mes esprits car Philippe est en grande discussion avec Benoit.

Philippe dit : « Comment ça vous avez gagné. La partie n’est pas terminée, on ne retrouve plus les boules que je vous ai laissées. »

Benoit argumente ainsi : « Oui, c’est dommage. Mais si on ne les retrouve pas, on pourra dire que nous avons gagné. »

Philippe répond en sortant un vieux dossier : « Tu nous fais une Guillou, tu arrêtes de jouer au moment où tu gagnes. »

Pour comprendre, il faut revenir un an en arrière. Philippe jouait au Tarot.

Christophe a souhaité quitter la partie alors qu’il gagnait. Nous avons eu droit à du grand, du très très grand Philippe.

Les boules de Philippe refont surface. Tout va bien alors.

On aura la fin de la partie demain.

 Je vais me coucher, j'ai les boules.

A demain alors.