Mardi, troisième jour et 100 kg.

Le temps est meilleur. Je ne parle pas du chrono, mais du ciel.

Levé du bon pied, j’annonce avoir rendez-vous avec 100 kg.

Oui, je dois faire 100 kg au développé couché.

L’heure du rendez-vous arrive après un bon échauffement. L’émotion est à son comble. Antoine surveille, prêt à intervenir pour m’aider.

Bravo, 100 kg soulevé correctement.

J-J trop fort.

La séance se poursuit.

La salle de musculation se transforme en une salle de troc.

« Je te passe deux poids de 2 kg  contre deux de 5 kg », dit l’un.

« Tu n’aurais pas aussi des 10 kg par hasard ? », répond l’autre.

Je ne sais pas quoi vous conter d’autre pour le moment car tout semble bien se passer.

Bahi a un petit problème à un pied. Le responsable nous obtient un rendez-vous à l’hôpital pour l’après-midi. Super sympa de sa part.

Après le repas, c’est la réunion pour les  interclubs.

Ca va aussi.

Bahi revient. Ce n’est pas grave. Je suis content, mais je ne sais pas le dire.

L’heure de retourner en enfer arrive. Nous prenons donc la route du stade.

O.K, le tapis de perche n’est pas terrible, mais je n’ai pas dit mon dernier mot. J’ai comme une bonne idée derrière la tête.

Pendant l’échauffement des athlètes, j’installe un bloc de mousse après le tapis.

Antoine retrouve le sourire. Je suis donc content.

Lucie a mal aux bras. Ses muscles poussent.

Les autres groupes s’installent aussi.

Philippe semble avoir assez de haies.

Tiens, on m’appelle pour me dire bonjours.

Surprise (il y avait longtemps).

Un ami de Colombes est présent sur le stade avec un groupe de jeunes des hauts de seines.

Personne ne nous avait dit qu’il y avait aussi ce groupe.

Super condition pour préparer les interclubs comme le disait la pub.

Le stade est plein. Il y a plus de monde que lors des championnats L.I.F.A.

Mais tout le monde semble trouver sa place.

Julien alterne, une fois coach et une fois athlète.

François et Christine veille à ce que les cadets s’échauffent bien.

Guillaume est au javelotalors que Fabrice est au poids.

Benoit est ailleurs avec ses coureurs.

Philippe garde un œil sur ses haies car d’autres voudraient les lui prendre.

Eric semble faire la tête.

Sandrine vient de lui dire de ranger sa chambre en rentrant.

Bruno est toujours en négociation avec un athlète ou deux.

Moi ? J’essaie de briller pour mes athlètes.

Nous partageons le sautoir avec un groupe d’Amiens. Un groupe sympa.

L’entrainement se passe bien malgré le vent.

De retour à l’hébergement, les jeunes lancent un « street volley »  et les entraîneurs une réunion technique.

Après le repas, j’ai une autre réunion technique avec mes athlètes.

C’est dure la vie de coach en stage.

Voilà, pas grand-chose, seulement une belle journée de sport.

A demain ?