Lundi, deuxième jour. Le stade.

Tout ce qui suit est ce que j’ai observé. J’invite les autres entraîneurs à compléter mes lignes pour…pour ce qu’ils voudront.

Nous allons au stade dès le matin.

Nous devons suivre une 206 blanche. C’est le responsable qui veut nous montrer le chemin du stade.

Super sympa si seulement il ne nous avait pas perdus.

On trouve le stade.

Banco, le tapis de perche est dangereux. Il est trop petit.

Le tapis est neuf m’avait-on dit.

Il doit alors servir 24h sur 24 car il est déjà plein de rides.

On nous raconte aussi que l’autre a brûlé il y a 15 jours. Mais un tapis qui brûle laisse des traces.

Il n’y a pas de fixation pour les rails des poteaux. Elles ont brûlé ?

Certainement. Je ne vois pas d’autre explication.

Ou plutôt si, le responsable nous prend pour des …enfin vous voyez de quoi je parle.

Rien n’est comme indiqué dans nos communications.

Benoit a fait un super boulot pour le stage mais le responsable n’a pas donné les bonnes informations.

Philippe aussi est mécontent.

Il le dit. Le responsable lui répond : «  si c’est comme ça, on arrête la prestation. »

Je suis fâché. Je préfère ne pas m’adresser au responsable car …je suis vraiment fâché.

Avant d’arrêter la prestation, j’aimerais qu’elle commence.

Je parle de la prestation annoncée.

La séance de l’après midi arrive.

Je bricole les installations tel un Mac Gyver en herbe (hautes et fines herbes).

Ma mission, que j’ai accepté (pas le choix), est de pouvoir mettre en place de manière sécurisée des poteaux dont les rails font 30 cm de large.

Je vais voir les ouvriers du chantier voisin pour avoir une palette et des gros morceaux d’un mur qu’ils venaient de casser.

J’ai un poteau.

Le deuxième tiendra grâce à un petit rouleau pour les terrains stabilisés je crois.

La séance se passe pas trop mal jusqu’au moment où Antoine retombe juste au bord, au fond du tapis. Ses pieds finissent leur course au sol. Son mollet droit frappe le socle sur lequel repose le tapis.

J’ai bien envi de tordre le coup du responsable.

Nous arrivons au soir. Nous allons manger car après toutes ces émotions, nous avons faim.

Surprise, il n’y a pas assez de place pour tout le monde.

Ben ça alors.

A demain.