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Une rumeur…une rumeur…une humeur.
Il y a une nouvelle licenciée au club.
Elle court pour vous, elle court vers vous depuis samedi (14 mars).
C’est une belle athlète, imprévisible, imperceptible, inaccessible : c’est une rumeur.
Il paraît que je souhaite être rémunéré pour mes talents d’écrivain sur le site du club.
Pour cela, il faut du talent.
Du talent ?
Je n’en ai pas.
Je ne suis qu’un spectateur privilégié. Je regarde mon stylo courir de gauche à droite en essayant de rester dans son couloir.
Je regarde mon stylo sauter d’une ligne à l’autre sans mordre ni en faire tomber une.
Je regarde enfin mon stylo lancer en rotation ou translation ces mots, verbes ou adjectifs qui viennent d’un même élan.
Mon cœur transpire de cette encre qui me permet de partager avec vous mes moments de bonheur.
Les moments tristes, mon cœur ne transpire pas. Il inonde cette même feuille.
Aucun mot ne sort.
Seuls des maux apparaissent. Des maux dont il me faut trouver le remède.
Voilà pour le talent.
Pour ce qui est de la rémunération, j’ai la chance de «l’apercevoir » (on peut comprendre « la percevoir") avant ma production littéraire.
Je regrette de ne pas pouvoir m’intéresser plus aux autres spécialités lors des compétitions, mais les concours sont prenants, autant les lancers que les sauts.
On vit alors chaque instant de nos athlètes.
Mais je fais des efforts. Et j’ai vu de belles choses cet hiver.
Un hiver long et rigoureux pour le climat mais aussi long et rigoureux pour l’entraînement et les compétitions.
Surtout pour Solène qui a débuté sa saison le 19 novembre avec un nouveau record en salle (3,50 au lieu de 3,45. On parle saut à la perche, O.K ?) pour finir le 14 mars dernier (donc 2009) avec une belle performance.
Croyez-moi, la compétition de samedi n’était pas plus facile que sa finale des championnats de France.
Solène avait franchi 3,60 la semaine précédente avec un moins dix…heu...moins de dix de tension.
Elle voulait alors prendre sa revanche et battre son record. Mais elle voulait aussi et surtout assurer des barres pour marquer le maximum de points pour l’équipe.
Il faut noter que nous avons dans cette compétition cette règle de Merde des 8 sauts.
Désolé pour le mot mais il n’y en a pas d’autre et cette règle ne mérite pas que je vous cache ce vilain mot.
C’est à croire que les règlements sont faits par des amoureux de l’athlétisme qui n’ont jamais mis les pieds sur un stade.
Voilà, le concours commence à 15h20 et Solène doit faire les haies. Ces haies que je hais car elles sont souvent en plein concours de perche.
Une chance, elles ne sont que 5 filles.
Solène doit commencer à
Mais son « doc » est là, contrairement à la semaine précédente où il l’avait lâchement abandonnée pour me consacrer aux autres perchistes du groupe.
Donc, je suis là et bien décidé à prendre les bonnes décisions.
La première barre est passée au premier.
« Ouf, perche trop souple », me dis-je.
« Bien, tu fais l’impasse à 30, tu changes de perche et tu recules d’un pied », lui dis-je.
Les dialogues sont de moi.
Elle franchit 40 au premier. Je suis content. Je pense même que j’ai souri.
Le premier à 3,60 ne passe pas.
Très vite, je me transforme en « doc » pour trouver les mots qui vont combattre ses maux.
« Ton départ était trop rapide. Tu n’arrive pas au butoir. Fais comme à l’entraînement. Tu es à l’entraînement », lui dis-je.
C’est beau. C’est de la poésie technique.
Le deuxième passe. Je me sens fort.
Solène échouera à sa première tentative à
Avec ces
Solène se retrouve face à un possible nouveau record.
Mais il ne lui reste plus que 2 essais. Vous pouvez refaire les comptes. Un essai à
« Quelle ?????? de règlement de ????? à la con », me dis-je en oubliant la poésie.
Solène échoue à ses deux tentatives mais elle réalise un super deuxième essai.
Bravo. A peine le temps de ranger les perches et la voici partie pour les haies que je ne hais pas puisqu’elles sont après la perche.
Je vais alors dans la tribune pour me transformer en spectateur. Et quel beau spectacle.
Merci à Mathilde, Elisabeth, Audrey, Justine, Pauline, Solène... (Reprendre sa respiration) Aymeric, Marvin, Charles, Jeffrey, Romain, Almamy pour leur cette représentation.
Merci aussi à Amadou et Bilel dans le rôle des juges.
Merci à Maël pour ses encouragements toujours aussi sympathiques.
Un merci spécial enfin à Cécile qui m’a fait un compliment que je garde égoïstement.
Je souhaite finir ces quelquesssssssssssssssss lignessssssssssssssssss avec le relais féminin.
Je ne connaissais pas le prénom de la jeune fille qui a fini le 4X200, mais j’ai vu son regard. Je me trouvais confortablement installé sur une chaise bleue au bord de la piste.
J’ai vu son regard dans les 150 derniers mètres (oui, je n’ai pas regardé les 50 premiers car je parlais avec…mais ça ne vous regarde pas).
J’ai reconnu dans ce regard celui de toutes les filles qui composaient l’équipe, celui de tous les garçons qui la supportaient et celui des entraîneurs.
J’ai même vu parfois des regards inconnus. Certainement ceux de tous les bénévoles qui travaillent dans l’ombre et que nous ne remercierons jamais assez.
Alors, pour vous tous, un grand merci pour cette folle saison hivernale.
Sophie, deux sucres avec mon thé, s’il te plaît.
Mais ne partez pas. Pendant ce temps, Pierrick a passé
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