A peine remis de nos émotions de la veille, et c'est la 2ème journée des France jeunes qui commençait...

Comme un trait d'union entre le samedi et le dimanche, c'est Aïsseta DIAWARA qui se remettait en piste la première dés 9h 30 du matin pour la finale du saut en longueur Espoirs. N'ayant pas réussi à fermer l'oeil de la (courte) nuit, il lui fallait réussir les premiers sauts car ses jambes n'allaient pas la porter encore longtemps sur les sommets...































Et bien le premier essai fut le bon pour elle : une planche parfaite pour réussir son meilleur bond de l'hiver avec une marque à 5, 95 m qui finalement allait lui valoir la médaille de bronze, comme l'an passé chez les juniors.

































Pour leur part, nos cadets en bronze de l'an passé (Solene et Maxime) voulaient faire encore mieux cette année :

Ce fut d'abord Maxime PAYEN qui entra en scène.
Depuis juin dernier il préparait sa revanche. Rappelez vous à Lyon au dernier essai des France cadets d'été, il suscita les oh ! d'admiration du nombreux public rassemblé autour de l'aire de poids, impressionné par la distance à laquelle Maxime venait de propulser son engin. Hélas cet essai mordu ne fut jamais mesuré et Maxime se contenta de la médaille d'argent....
L' histoire allait -elle se répéter ? Les deux mêmes adversaires se retrouvaient à égalité au 5ème essai avec 17, 27 m. C'était au tour de Maxime de se présenter sur le plateau. Avec la même détermination que l'été dernier, il expédia son poids très très loin...et cette fois resta concentré pour ne pas mordre. Verdict du juge : 18, 18 m, nouveau record d'Ile de France cadets, record des championnats de France et à seulement 21 cm du record de France de sa catégorie ! (et, excusez du peu, une progression de 2, 60m par rapport à sa médaille de bronze de l'an passé !).

Son adversaire, médusé par cet exploit, ne pouvait que s'avouer vaincu, et cette fois c'est Maxime qui décrochait la médaille d'or, sous les applaudissements de ses parents, toujours présents pour le soutenir.






















Solene GUILOINEAU venait d'entrer en piste côté sautoir à la perche. A tous ceux qui se demandaient comment elle allait gérer son statut de favorite, elle envoyait rapidement un message des plus rassurants : toutes ses barres réussies au 1er essai jusqu'à 3, 55m. De quoi impressionner ses adversaires !
A 3, 60m elles n'étaient plus de 4 en course pour les médailles...Solene franchissait cette barre au 2ème essai. Une de ses concurrentes l'imitait tandis que les deux autres se réservaient pour tenter 3, 65m.
Imperturbable et sûre de sa force, Solene les affrontait à cette hauteur. Seule Solene passait les 3, 65 m, et prenait une option pour la victoire, mais la dernière perchiste à lui résister  tentait l'impasse et conservait 2 essais pour 3, 70m. Toujours aussi concentrée et maîtrisant parfaitement sa technique Solene ne se défilait pas et effaçait cette barre au prix d'un 2ème essai magnifique, synonyme de médaille d'or.





Seule en concours elle tentait 3, 80m, mais la fatigue accumulée dans ce concours tactique ( 10 sauts tentés pour en arriver là) l'empêchait de conclure sa saison hivernale par un nouveau record personnel.
Peu importe, avec 25 cm de plus que l'an passé elle décrochait son premier titre de championne de France et pouvait laisser éclater sa joie, tandis que ses parents versaient une petite larme d'émotion bien compréhensible.





















L'après midi voyait une dernière apparition de Bahi, qualifiée sur 60m, qui se retirait de la compétition après une série honnête en 7'' 81, afin de ne pas sortir épuisée de ces championnats.
Pour conclure la participation de l'EASQY, c'est Jeffrey LEVACQUE qui se présentait au départ de la finale D du 200m cadets : pour sa première participation il s'en sortait plus qu'honorablement avec une 8ème place en 23'' 04 sur l'anneau très serré de l'insep, performance qui vaut largement son record personnel sur la piste rapide d'Eaubonne.