Cela fait déjà quelques paires d’années que je n’ai pas posté d’article sur le site du club.

Il s’est passé tellement de choses depuis… que même un résumé demanderait trop de lignes. Sans compter que ma mémoire pourrait me jouer des tours.

Si je ne me contente de remonter qu’au 12 janvier dernier, je pense pouvoir m’en sortir.

Ce jour là, on a fait un petit meeting de perche à Trappes, une compétition entre amis.

J’ai été bien aidé pour cet événement.

Dans un premier temps, c’est à Fabrice que j’ai demandé quelles étaient les conditions à respecter pour officialiser les performances.

Ensuite, c’est Cyril qui a fait en sorte que le meeting figure sur le calendrier de la ligue.

Enfin, il ne me restait plus qu’à trouver les perles rares : Les juges.

 J’ai à peine eu le temps de poser la question au club qu’Éric Olivier et Luc Pilette étaient partants.

Me voilà donc heureux avec mes deux juges sauts (Éric et Luc) et mon juge arbitre (Fabrice). Heureux, mais, il me manquait une toise pour placer le barre à la bonne hauteur.

J’ai cherché partout. J’ai parfois chaussé ma lampe frontale pour aller respirer la poussière dans des coins insoupçonnés sous la « tribune » du stade à d’Élancourt. Rien, il n’y avait rien du tout.

C’est Philippe qui a sauvé mon meeting grâce à la toise de l’UNSS.

Quatorze perchistes sont venus se frotter à une barre plus ou moins haute. 

Quand je dis « frotter », certains l’ont même tutoyée.

Dans la salle, on y parle l’élancourtois, le versaillais, le colombien, le forbachois et le beynois.

Tous ont le sourire et sont prêts à  s’affronter au sautoir.

On assistera alors à un feu d’artifice de records avec moi comme détonateur commun. En effet, j’étais le seul coach pour cette compétition. Mon collègue et ami de Versailles était au Perche Elite Tour d’Orléans où son fils à franchi 5m01.

J’observe un saut, je l’analyse à la limite de l’autopsie. J’essaie de prévoir la réaction de l’athlète à tel ou tel discours. Puis, je donne un conseil pour le saut suivant. Quand ce saut arrive enfin, je croise les doigts pour que ça marche. Mais là, il ne faut pas le dire.

Je n’écrirai rien de plus sur cette compétition.

Je voudrai juste préciser que ces quelques lignes n’auraient jamais existées sans la gentillesse d’Éric, Luc, Fabrice et Jean-Pierre (qui est devenu juge après ses 2m40).

GRAND MERCI messieurs.