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Notre ami Claude Buisson a réalise un exploit durant le mois de juillet, courir durant ...48h
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2 Septembre 2005 - Francis Mariette (Athlete/entraineur route)
Notre ami Claude Buisson a réalise un exploit durant le mois de juillet, courir durant ...48h

Salut à tous,

Je m’appelle Claude, vous me croisez souvent au stade Guy Boniface mais vous ne me voyez pas ni en cross, ni sur piste, ni sur semi-marathon : c’est trop rapide pour moi.

Après avoir fait 26 courses de 100 km et 9 courses de 24 heures, j’ai eu envi de m’essayer sur un 48 heures. L‘objectif de ma saison « Les 48 heures de Cologne » les 15/16/17 juillet.

En janvier 2005 après une 3ème place au Raid 28 avec l’équipe du club (les Trolls) et une 1ère place au 12 heures de Villenne sur Seine en mai, les choses sérieuses commencent voici mon plan d’entraînement :

semaines 21 et 22 : 200 km X 2

semaine 23 repos : 150 km

semaine 24 et 25 : 200 km X 2

semaine 26 : 120 km

semaine 27 : 60 km

Le 10 juillet jour de la course de la colline d’Elancourt, je vois rapidement MAGROUN qui me dit : « un 48 heures c’est pas dur , c’est très dur ». Il avait raison !!!

Le 15 juillet à 12 heures nous sommes 40 fêlés au départ. Allemands, Polonais, Suisses, Japonais, Ukrainiens, Hollandais et 2 Français .

Malgré mes recherches je n’ai pas trouvé de témoignages sur la technique à adopter pour 48 heures de course. Je pars donc avec ma technique: ne pas dormir, ne pas marcher.

Les 100 premiers km, échauffement je passe en 11h30.

A la 20ème heure un juge me dit « Vas-y, tu vas battre ton record sur 24 heures ». Je ralentis pour ne pas exploser.

Au 24 heures je suis à 183 km et je me promène entre la 3ème et la 6ème places. Tout va très bien aucune douleur.

A la 27ème heure je commence à avoir sommeil, les articulations des genoux douloureuses, les os des pieds qui appellent au secours, et surtout une bonne crise de foie (manger en courant passe sur 24 heures mais pas sur 48).

Heureusement ma famille est avec moi (femme, fils, fille et gendre) ma fille et son mari sont ostéopathes, ils me désengorgent le foie et en 3 minutes tout revient à la normal. Puis ils s’occupent chacun d’un genoux, mais contre la fatigue il n’y a pas grand chose à faire. Je dors 1 heure et je repars à la 29ème heure.

C’était très dur, chaque fois que mes pieds touchent le sol j’ai très mal, mes genoux sont très douloureux ce qui accentue la fatigue.

A la 34ème heure je m’arrête en me disant que c’est fini. J’ai couru 210 km et je me couche.

Quand je me réveille, il reste 4 heures de course. J’ai mal partout, j’ai aussi une grosse envie de courir. Je repars et je fais 46 km (ces 4 heures sont un vrai plaisir).

Je finis 15ème et 3ème V2 avec 256,611 km, fatigué mais avec plein de bons souvenirs. J’y retourne l’année prochaine dans le but de faire plus de 300 km en gérant mieux ma course.

Un 48 heures c’est une ambiance, forte, magique, pas besoin de parler la même langue un petit geste, un regard, un sourire, pour se comprendre.

Bien voir les foulées du coureur

P’tit Claude

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